La première priorité est de promouvoir la décarbonation de l’industrie en évitant les fuites de carbone et de faire en sorte que la taxe carbone aux frontières de l’Europe soit un succès.
La déclaration du G7 qui vient de s’achever à Hiroshima entérine la création de premier Club Climat.
La première priorité est de promouvoir la décarbonation de l’industrie en évitant les fuites de carbone et de faire en sorte que la taxe carbone aux frontières de l’Europe soit un succès. Ce nouvel objet économique et politique (en anglais) est analysé par le service de recherche du parlement Européen.
Comme rappelé dans la déclaration du Groupe des 7 qui vient de s’achever à Hiroshima le 21 mai, le Club se veut inclusif et ouvert et divergerait donc du concept développé en 2015 par William Nordhaus, lauréat du prix Nobel, dans le contexte des politiques environnementales, en proposant des clubs climatiques qui combinent prix cibles du carbone et sanctions commerciales pour les états qui ne respecteraient pas ses règles du jeu.
L’Agence Internationale de l’Energie et l’OCDE ont été désignées pour faciliter la création d’un secrétariat. La structuration de la gouvernance est en cours. Le lancement complet du Club est prévu pour la COP 28 en novembre 2023. Nous en saurons alors davantage sur les contours et moyens d’intervention de cette nouvelle instance de coopération internationale censée faciliter le passage à l’action.

Lors du G7 2022, Olaf Scholz ralliait les pays membres du G7 à son projet de Club Climat.
Les réserves de pétrole des pays exportateurs représentent 80% des futures émissions de GES potentielles. La réticence de ces états à réduire les revenus tirés de son extraction met à mal les espoirs d’atteindre l’ambition de l’accord de paris sur le climat. Lors du G7 2022 présidé par le chancelier Allemand, les pays les plus riches ont fait un pas politique supplémentaire en avant pour soutenir la création d’un régime de contraintes et d’incitations visant à rallier les états exportateurs de pétrole à leur cause : réduire les émissions à la source (au puits).
Selon vous, quelle forme prendra la réponse des pays exportateurs ? Organisée avec l’OPEP ? Diplomatique à la prochaine COP ? Economique en appliquant des quotas à l’export ?
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