Dans une étude de 2018, Tim Newbold avance que le changement climatique incontrôlable pourrait devenir la principale cause de perte de biodiversité d’ici 2070, devant le changement d’affectation des terres.

La dégradation de la biodiversité est ainsi à la fois un moteur supplémentaire du changement climatique et une menace pour la capacité de la nature à atténuer le changement climatique.

La perte de biodiversité est un phénomène étroitement lié au changement climatique qui doit être considéré comme une priorité.

A l’échelle mondiale, nous constatons déjà que le changement climatique affecte la biodiversité en modifiant la récurrence des précipitations, la saisonnalité ou encore l’intensité des tempêtes.Ces altérations perturbent tous les écosystèmes, qu’ils soient marins, terrestres ou d’eau douce. Les prévisions estiment que les relations entre l’homme et la nature en seront considérablement altérées. Les habitants de zones rurales constateront que la nature de la production agricole ainsi que les zones cultivables ont changé, tandis que les citadins déploreront que les coûts d’importation de carburant sont plus élevés (The Economics of Biodiversity:The Dasgupta Review).   

Un cercle vicieux qui entraîne des dégradations néfastes 

Les altérations de la biodiversité affectent à leur tour le système climatique, notamment par leurs effets sur le cycle de l’azote, du carbone et de l’eau.  

  • La diminution du nombre d’espèces végétales provoque une augmentation de la concentration d’azote dans le sol, habituellement absorbé par la végétation.  
  • La diminution de la vie végétale et animale implique également une augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, habituellement capturé par la faune et la flore.  
  • La diminution des ressources forestières affecte aussi le stock planétaire d’eau douce : les racines et les feuilles des arbres constituent un système naturel de filtration et de stockage favorisant l’infiltration des eaux de pluie dans le sol (The Economics of Biodiversity:The Dasgupta Review). 

Le rapport de l’IPBES et du GIEC préconise une augmentation majeure des surfaces protégées jusqu’à atteindre 30 à 50 % des terres et des océans, contre 15 % des terres et 7,5 % des océans aujourd’hui. 

Protéger l’un pour remédier à l’autre 

Dans un rapport conjoint publié en 2021, le GIEC et l’IPBES soulignent que cette corrélation entre changement climatique et appauvrissement de la biodiversité implique que, pour résoudre de manière satisfaisante l’un de ces deux problèmes, il est nécessaire de prendre en compte l’autre. 

La forêt amazonienne est un exemple probant de cette interdépendance. Symbole populaire de l’impact négatif des activités humaines sur la biodiversité, l’Amazonie est également un puits de carbone qui absorbe chaque année une partie des émissions anthropiques de CO2. Elle contient aujourd’hui une quantité de carbone équivalente à une décennie d’émissions. L’atténuation des effets du changement climatique aura un impact positif sur la richesse de la biodiversité en Amazonie et l’atténuation de la perte de biodiversité dans cette région aura un impact positif sur le changement climatique. 

Pour freiner l’appauvrissement de la biodiversité et atténuer le changement climatique, le rapport de l’IPBES et du GIEC préconise une augmentation majeure des surfaces protégées jusqu’à atteindre 30 à 50 % des terres et des océans, contre 15 % des terres et 7,5 % des océans aujourd’hui. 

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